Le conseil de la capitale a adopté l'ensemble de mesures visant à réduire le bruit et la pollution dans la ville.
Les
cyclistes sont les nouveaux chouchous de la ville de Paris. Le conseil
municipal a adopté mardi matin, à la quasi-unanimité, le programme de
développement de l’usage du vélo pour la période 2015-2020. Avec 150
millions d’euros qui y seront consacrés, il s’agit d’un plan
ambitieux. «Peut mieux faire», estiment les associations.
Pourquoi un «plan vélo» ?
Le
vélo représente aujourd’hui 3% des déplacements effectués à l’intérieur
de la capitale (et 8% des trajets domicile-travail), d’après une note
publiée en décembre par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme
d’Ile-de-France. La maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est fixé comme objectif d’atteindre 15% en 2020. Soit de multiplier par cinq la présence du vélo en ville.
En favorisant ce mode de transport, la mairie espère réduire le bruit et la pollution urbaine, pour «faire de Paris une ville plus agréable, plus douce, plus vivante»(voir le texte d’intervention d’Anne Hidalgo devant le Conseil de Paris mardi matin).
Il s’agit aussi de désengorger le trafic routier, souvent paralysé aux
heures de pointe. Avec ce plan, la ville s’attaque à tout ce qui freine
actuellement son essor : le manque de pistes cyclables dans certaines
rues, l’impossibilité d’en prendre certaines à contresens (ce qui oblige
souvent à de pénibles détours), le manque de places de stationnement
(sécurisées ou non) et le coût d’équipement en vélos neufs.
Quelles sont les mesures phares de ce plan ?
Les
principaux points présentés par la majorité PS-EE-LV-Front de gauche au
Conseil de Paris se répartissent en quatre catégories :
> Doubler les voies cyclables. D’ici
à 2020, l’objectif est de passer de 700 km à 1 400 km dans la capitale.
Il est ainsi question de créer un réseau «express» facilitant les longs
trajets suivants plusieurs grands axes : nord-sud (Porte
d’Aubervilliers-Porte d’Orléans), est-ouest (Porte Dorée-Porte Maillot)
et (...)
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